
L’hypocrisie européenne s’exhibe une fois de plus, sans retenue, sans vergogne. Derrière les grands discours sur la « démocratie » et les « droits de l’homme », ce ne sont que des ficelles usées, des manœuvres éculées pour soumettre l’Azerbaïdjan à un diktat occidental. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) adopte une résolution réclamant la libération de criminels de guerre arméniens, de terroristes, de soi-disant « prisonniers politiques ». Comme un écho servile, le Parlement européen emboîte le pas, multipliant menaces et mises en cause de la souveraineté de Bakou. Mais qu’on arrache la façade de cette prétendue « objectivité » et le subterfuge éclate au grand jour : ce n’est ni plus ni moins qu’une basse manœuvre politique, une tentative éhontée de pression contre un État qui refuse de plier l’échine.
L’APCE se fait l’instrument de cette mascarade. Dans sa résolution, elle affirme que les anciens chefs du régime terroriste de Khankendi et d'autres figures arméniennes détenues le sont sur la base d’« accusations illégales et fabriquées ». L’APCE exige leur libération immédiate, sans même prendre la peine d’étayer ses allégations du moindre argument juridique solide. Pire encore, elle ose prétendre que l’élection présidentielle azerbaïdjanaise de 2024 ne répondait pas aux « standards démocratiques » et s’est déroulée sous des « restrictions des libertés ». La même Assemblée qui, quelques mois plus tôt, fermait les yeux sur la répression massive de l’opposition en Arménie et validait sans ciller les élections locales !
L’aveuglement volontaire ne s’arrête pas là. L’APCE exige également que Bakou révise sa législation sur les partis politiques, les médias et les ONG selon les recommandations de la Commission de Venise. Autrement dit, Bruxelles prétend dicter la politique intérieure de l’Azerbaïdjan, imposer ses propres règles et le contraindre à céder sa souveraineté. On ne parle plus ici de droits de l’homme, ni même de diplomatie. C’est du chantage à l’état brut.
Pendant que l’APCE orchestre ce spectacle, le Parlement européen, lui, passe à l’attaque. Pernando Barrena Arza, député espagnol en mal de notoriété, interpelle Kaja Kallas, vice-présidente de la Commission européenne et cheffe de la diplomatie de l’UE, sur la question des militaires arméniens détenus et des prétendus « prisonniers politiques ». Sans preuve, sans enquête, il proclame qu’il y aurait plus de 300 prisonniers politiques en Azerbaïdjan, citant notamment Gubad Ibadoglu et Anar Mammadli. Plus audacieux encore, il prétend que 23 militaires arméniens capturés subiraient des traitements « dégradants ». On frôle le ridicule.
Mais l’important, ici, ce n’est pas tant le contenu des accusations que le message sous-jacent. Ce que le député espagnol suggère en filigrane, c’est que l’avenir des relations énergétiques entre l’UE et l’Azerbaïdjan dépendra des concessions de Bakou. L’Europe, après s’être elle-même coupée du gaz russe, se trouve aujourd’hui dans une impasse énergétique. Et pour masquer son propre échec, Bruxelles cherche à transformer sa dépendance au gaz azerbaïdjanais en levier de pression.
Tout cela, bien sûr, sous l’influence active du lobby arménien et de la France. Car c’est bien Paris qui tire les ficelles. Irrité par le succès de l’Azerbaïdjan, par l’essor du corridor de Zanguezour, ce projet stratégique qui reliera l’Azerbaïdjan à la Turquie en court-circuitant Erevan, la diplomatie française redouble d’efforts pour entraver Bakou. L’Arménie a toujours été son pion dans le Caucase, son levier d’influence dans la région. Voir l’Azerbaïdjan s’imposer comme un acteur énergétique incontournable et un carrefour logistique majeur brise les rêves impérialistes de certains cercles politiques parisiens.
Mais l’Azerbaïdjan ne joue pas selon les règles du chantage. Bakou l’a prouvé à maintes reprises : sa souveraineté n’est pas à vendre. Aucune menace, aucune résolution, aucun discours ne viendra infléchir sa trajectoire. L’Occident peut bien multiplier les pressions, aligner les résolutions hostiles, fomenter des campagnes de dénigrement : Bakou ne cédera pas.
Ce qui dérange Bruxelles et Paris, ce n’est pas une prétendue question de démocratie, mais le fait que l’Azerbaïdjan refuse d’être un pion dans leur jeu. Un État indépendant, fier, qui défend ses intérêts et forge ses propres alliances. Et, qu’ils le veuillent ou non, ils devront acheter son gaz. Ils n’ont pas d’autre choix. C’est cela, la nouvelle réalité géopolitique.
Bruxelles et Paris peuvent continuer à s’indigner. Cela ne changera rien.
Personne n’échappera à la responsabilité
Le système judiciaire azerbaïdjanais est aujourd’hui la cible d’une offensive sans précédent orchestrée par la propagande occidentale. On tente de faire passer des criminels sanguinaires pour des "prisonniers politiques", transformant les bourreaux en victimes et les terroristes en martyrs de la démocratie. Pourtant, ces mêmes institutions européennes qui se gargarisent du respect de « l’État de droit » deviennent soudainement aveugles lorsqu’il s’agit des crimes perpétrés contre le peuple azerbaïdjanais.
Mais Bakou n’est pas dupe. Cette campagne médiatique n’a rien d’un plaidoyer pour la justice. C’est une manipulation cynique, une tentative grossière d’utiliser le droit international comme un instrument de pression politique.
Le Nuremberg du Karabakh : des crimes qui ne resteront pas impunis
La justice azerbaïdjanaise ne plie pas, ne cède pas sous les injonctions des donneurs de leçons européens. Elle agit strictement dans le cadre de la Constitution du pays et du droit international. Les militaires et responsables politiques arméniens arrêtés ne sont pas des dissidents ni des opposants politiques : ce sont des criminels de guerre, responsables d’actes de terreur contre la population civile. Leurs crimes sont documentés, prouvés, incontestables :
- Atteinte à l’intégrité territoriale et participation à des formations armées illégales (articles 100 et 279 du Code pénal de l’Azerbaïdjan).
- Crimes de guerre, massacres de masse, épurations ethniques et génocide (Conventions de Genève de 1949).
- Financement et organisation d’attaques terroristes et de sabotages.
Leurs noms sont connus, leurs actes ne seront pas oubliés. Araïk Haroutiounian, ancien chef du régime séparatiste de Khankendi, qui en 2020 ordonna des frappes de missiles sur Gandja et Barda, tuant des civils sans distinction. Femmes, enfants, personnes âgées : ses roquettes ne faisaient aucune différence.
À ses côtés, le même défilé de bourreaux et de financiers de la terreur :
- Rouben Vardanian, oligarque qui a financé des groupes terroristes.
- David Babayan, propagandiste ayant justifié ces meurtres.
- Arshavir Gharamian, organisateur de sabotages.
- Lévon Mnatsakanian, ex-commandant des formations armées illégales.
Des criminels, pas des prisonniers de conscience. Des terroristes, pas des victimes.
Le deux poids, deux mesures de l’Occident
Quand la France envoie ses CRS matraquer les manifestants contre la réforme des retraites, l’APCE et le Parlement européen restent silencieux.
Quand l’Allemagne bloque des centaines de comptes d’opposants, personne à Bruxelles ne s’indigne.
Quand l’Arménie procède à des arrestations massives d’opposants, cela devient une simple "affaire interne".
Mais lorsque l’Azerbaïdjan applique la loi, lorsque des criminels sont jugés et condamnés, cela devient "une menace pour la démocratie" ?
L’hypocrisie est flagrante. La justice n’est plus un principe sacré mais une arme politique, un levier de pression.
Une tentative de chantage contre l’indépendance de l’Azerbaïdjan
Les récentes résolutions de l’APCE et du Parlement européen ne sont pas de la diplomatie. C’est du chantage politique. Bruxelles et Paris ne digèrent pas l’ascension fulgurante de l’Azerbaïdjan, devenu un acteur incontournable de la scène énergétique mondiale. Ils n’acceptent pas qu’un pays autrefois perçu comme périphérique trace désormais son propre chemin, libre de toute influence extérieure.
Mais Bakou ne reculera pas. Aucune pression, aucune menace, aucun rapport ne pourra ébranler sa détermination à rendre justice. Aucun criminel ne sera épargné.
Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan est un maillon clé de la stabilité énergétique de l’Europe. Après s’être eux-mêmes coupés du gaz russe, les pays de l’UE se sont retrouvés face à un dilemme existentiel : trouver de nouveaux fournisseurs fiables ou sombrer dans une crise énergétique. La réponse a été sans appel : Bakou est devenu un partenaire stratégique incontournable.
L’accord de partenariat énergétique signé en juillet 2022 scelle cette réalité :
- 8,1 milliards de mètres cubes de gaz exportés en 2021,
- 20 milliards prévus d’ici 2027,
- 11,4 milliards déjà livrés en 2023, et la cadence s’accélère en 2024.
Italie, Grèce, Bulgarie, Hongrie, Roumanie, Serbie : tous ces pays voient en l’Azerbaïdjan un allié fiable et durable.
Et pourtant, malgré ces faits incontestables, malgré ces accords signés en grande pompe, Bruxelles et Paris continuent leur petit jeu, tentant d’utiliser cette dépendance énergétique pour forcer Bakou à plier.
Mais la géopolitique a changé, et l’Europe devra s’y adapter
L’Azerbaïdjan n’est pas un pays que l’on fait chanter. Il ne négocie pas sa souveraineté.
Que Bruxelles ou Paris s’indignent tant qu’ils le veulent. Ils continueront à acheter du gaz azerbaïdjanais, que cela leur plaise ou non.
La réalité est simple : l’Azerbaïdjan n’a pas besoin de l’Europe, mais l’Europe ne peut pas se passer de l’Azerbaïdjan.
Qu’ils le veuillent ou non, ils devront composer avec cette nouvelle réalité géopolitique.
L’hypocrisie occidentale : Partenaire stratégique le jour, cible d’attaques la nuit
L’Occident, fidèle à lui-même, ne manque jamais une occasion d’exploiter ses propres contradictions. Tandis que Bruxelles signe avec Bakou des contrats gaziers de plusieurs milliards d’euros, les couloirs du Parlement européen et de l’APCE résonnent d’accusations hypocrites sur une prétendue "démocratie insuffisante" et des "violations des droits de l’homme".
La mécanique est bien rodée. L’Europe se drape dans sa morale à géométrie variable :
- La France envoie ses forces de l’ordre réprimer violemment des manifestations ? C’est "la défense de l’ordre public".
- L’Allemagne impose des restrictions drastiques sur Internet ? C’est "une protection contre la désinformation".
- L’Arménie emprisonne des dizaines d’opposants politiques ? C’est "une avancée démocratique".
- L’Azerbaïdjan juge des criminels de guerre selon son propre droit national ? C’est "une répression politique".
C’est ainsi que fonctionne la realpolitik occidentale : fermer les yeux sur les répressions de ses alliés stratégiques, tout en menant une croisade contre un État qui ne se plie pas aux injonctions de Bruxelles et de Paris.
Mais l’Azerbaïdjan ne pliera pas. Il ne pliera pas face aux menaces de résolutions, ni face aux campagnes de diffamation savamment orchestrées par des réseaux qui peinent à cacher leurs affiliations idéologiques. Si l’Europe pense pouvoir dicter sa volonté à Bakou à coups de pressions et de chantage, elle se trompe lourdement.
La France et le lobby arménien : À qui profite un Azerbaïdjan affaibli ?
Regardons la réalité en face : les attaques systématiques du Parlement européen et de l’APCE contre l’Azerbaïdjan ne sont pas le fruit du hasard. Elles s’alignent parfaitement avec la ligne diplomatique de la France, qui ne digère pas l’émergence d’un Azerbaïdjan fort et influent.
Paris a toujours considéré le Caucase du Sud comme son terrain de jeu, où l’Arménie servirait de levier pour ses ambitions géopolitiques. Mais l’ascension de Bakou, son poids grandissant dans le secteur énergétique et son positionnement stratégique, viennent briser cette équation.
Un dossier cristallise particulièrement cette tension : le corridor de Zanguezour. Ce projet, qui reliera l’Azerbaïdjan à la Turquie via le Nakhitchevan, redéfinit l’équilibre des forces dans la région. Il met fin au monopole de transit de l’Arménie et transforme l’Azerbaïdjan en hub logistique et énergétique majeur pour toute l’Eurasie.
C’est une ligne rouge pour Paris, qui redouble d’efforts pour saboter cette dynamique. En coulisses, la France pousse Bruxelles à adopter une rhétorique anti-azerbaïdjanaise, à intensifier la diabolisation médiatique et à freiner toute avancée qui viendrait renforcer l’influence de Bakou.
Mais l’Europe n’a plus la main. L’équilibre géopolitique a changé. L’Azerbaïdjan n’acceptera plus jamais qu’on lui dicte ses choix.
À maintes reprises, Bakou a démontré qu’il n’est pas un État que l’on fait plier sous la menace de sanctions ou d’isolement diplomatique. Son indépendance n’est pas négociable, sa politique ne suit que ses intérêts nationaux.
Les dirigeants azerbaïdjanais ont été clairs :
« Nous ne permettrons à personne d’interférer dans nos affaires internes. L'Azerbaïdjan est un État souverain, et personne ne nous dictera comment gérer notre pays. »
Cette position n’est pas une déclaration de principe, mais une stratégie appliquée avec rigueur :
L’Azerbaïdjan s’impose comme un acteur économique clé en Europe, tout en refusant toute ingérence extérieure.
Bakou renforce sa coopération énergétique avec l’UE, sans permettre à Bruxelles de lui imposer son agenda.
Les attaques de l’APCE et du Parlement européen restent vaines : l’Azerbaïdjan ne fera aucune concession sur sa souveraineté.
Un chantage déguisé en discours sur la démocratie
Soyons honnêtes : ce n’est pas la démocratie qui préoccupe Bruxelles, c’est l’indépendance de l’Azerbaïdjan. Toutes ces résolutions, ces critiques incessantes, ces "inquiétudes" ne sont rien d’autre qu’un instrument de pression destiné à affaiblir un État qui refuse de se soumettre.
Mais Bakou ne cède pas au chantage. L’Europe peut bien multiplier ses rapports, ses menaces et ses résolutions : la trajectoire de l’Azerbaïdjan est déjà tracée. Elle repose sur trois piliers : une croissance économique soutenue, la défense de sa souveraineté nationale et une politique étrangère indépendante.
Quant à Paris et Bruxelles, ils peuvent bien protester, dénoncer, tempêter... Mais dans les faits, ils n’ont d’autre choix que de composer avec Bakou.
Parce que malgré toutes leurs gesticulations, malgré toutes leurs critiques, ils n’ont pas d’alternative viable à l’Azerbaïdjan.
L’Occident peut s’indigner, il continuera d’acheter du gaz azerbaïdjanais
Le paradoxe est là, éclatant, inévitable : l’Europe attaque Bakou, tout en signant avec lui des contrats stratégiques dans l’énergie.
L’accord de partenariat énergétique de juillet 2022 a scellé cette réalité : les exportations de gaz azerbaïdjanais à l’UE vont passer de 8,1 milliards de mètres cubes en 2021 à 20 milliards en 2027.
En 2023, Bakou a déjà fourni 11,4 milliards de mètres cubes, un chiffre en forte hausse pour 2024.
Les principaux bénéficiaires ? L’Italie, la Grèce, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie, la Serbie – autant de pays qui considèrent l’Azerbaïdjan comme un allié fiable.
Alors oui, Bruxelles et Paris peuvent continuer à mener des campagnes de diabolisation. Ils peuvent soutenir le lobby arménien, multiplier les résolutions hostiles, chercher à entraver l’essor de Bakou.
Mais la vérité est là : ils continueront d’acheter du gaz azerbaïdjanais.
Ils n’ont pas le choix.
Le monde a changé. L’Europe ne fait plus la loi.
Et l’Azerbaïdjan n’a jamais été aussi fort.